Trousse médicale

Transporter les médicaments dans leur emballage pour éviter les risques d'erreurs
Emporter les ordonnances rédigées en Dénomination Commune Internationale (en particulier pour les passages en douane)

Trousse de voyage (avion/bus/train)
Antiémétique : Nausicalm® (Dimenhydrinate), Vogalène® Lyoc 7,5mg (Métopimazine)
Antidiarrhéique : Tiorfan® 100 mg (Racécadotril)
Pansement gastrique : Smecta® (Diosmectite)
Tranquilisant : Lexomil® 6mg (Bromazépam)
Somnifère : Imovane® (Zopiclone) ou Stilnox® (Zolpidiem)
Dosettes de sérum physiologique pour hydrater les fosses nasales et les yeux
Crème hydratante pour la peau
Masque
Bouchons pour les oreilles
Tampons périodiques

Traitements habituels
Pilule Qlaira®

Soins des plaies et bosses
Biseptine® (Chlorhexidine)
pommade cicatrisante au calendula
pansements stériles
sutures adhésives
compresses stériles
bandes
sparadrap
Sérum physiologique (irritation occulaire)
pansements spécial ampoules
Alcool à 90°C pour des compresses alcoolisées sur les entorses

Petit matériel
thermomètre incassable
pince à épiler
petits ciseaux
matériel à usage unique (aiguilles et seringues)
préservatifs
tampons périodiques
épingles de sûreté

Hygiène des mains
Solution Hydro-alcoolique

Désinfection de l'eau
Aquatabs®/Micropur®
gourde filtrante

Lutte contre les moustiques/insectes
Répulsifs
Insecticides

Lutte contre le paludisme
Tolexine® gé 100 mg (Doxycycline)

Lutte contre douleurs et fièvre
Antalgique et antipyrétique : paracétamol
Anti-inflammatoire : Bi-profénid® 150mg (Kétoprofène)
Pommade inflammatoire type Niflugel® 2,5% (Acide niflumique)

Lutte contre la diarrhée/déshydratation
Antidiarrhéique : Tiorfan® 100mg (Racécadotril)
Pansement gastrique : Smecta® (Diosmectite)
Comprimés de sel

Lutte contre les nausées/vomissements/mal des montagnes
Antiémétique : Nausicalm® (Dimenhydrinate), Vogalène® Lyoc7,5 (Métopimazine)
Diamox® 250 mg (Acétazolamide) pour le mal des montagnes
Scopoderm® transdermique 1mg/72h (Scopolamine)

Lutte contre les douleurs abdominales
Anti-spasmodiques : Spasfon® Lyoc 80 mg (Phloroglucinol hydraté)
Anti-acides : Maalox® (Aluminium hydroxyde + Magnésium hydroxyde) ou Gaviscon® (Alginate de sodium + Bicarbonate de sodium + carbonate de calcium)

Lutte contre les allergies
Antihistaminique : Zyrtec® 0,5mg (Cétirizine dichlorhydrate), Aerius® (Desloratadine), Polaramine® (Dexchlorphéniramine maléate)
Cortisone  : Locoïd® crème (Hydrocortisone 17-butyrate) pour les réactions dues aux piqûres d'araignées

Problèmes uro-génitaux
Bandelettes urinaires
Monuril® 3g (Fosfomycine trométamol)
Proctologue® pommade (Ruscogénines, Trimébutine), pour les crises hémorroïdaires

Problèmes dermatologiques
Anti-mycosique : Pévaryl® poudre (Econazole)
Corps gras
Boutons de fièvre : Pommade
Zovirax® (Aciclovir)
Boutons de fièvre : Zélitrex® (Valaciclovir)
Boutons de fièvre : Compeed®

Protection solaire
Protection solaire
Crème après soleil

Autres médicaments que vous pourrez rencontrer :
Actifed® Rhume
Ciflox®
Clamoxyl®
Erythrocine®
Flagyl®

Cette année, comme à chaque fois, nous avions commencé un carnet de voyage. Mais après réflexion, nous avons trouvé que c'était beaucoup trop descriptif et détaillé. Quand on part 10 jours, ça va, même si au bout de 5, on n'est plus très assidus. Mais quand il faudra le faire pour le tour du monde, soit 365 jours,  nous pensons que ça va vite nous gaver. Et les lecteurs aussi! Du coup,  je vais essayer de faire un résumé de notre voyage de noce en Andalousie, 2 semaines après notre retour.

Ce voyage de 10 jours a été LA coupure après le mariage. Nous avions passé un an et demi à préparer la noce et nos soirées à régler les détails. Il nous fallait faire une pause, avec de vraies vacances, histoire de nous retrouver.

Partir en Espagne était évident. Déjà, on (je?) ne voulait pas aller trop loin et on désirait se réserver les contrées lointaines pour plus tard. Ensuite, je n'étais pas allée en Espagne depuis 1996, avec mes parents et ma soeur, sur la route de Saint-Jacques de Compostelle et j'avais beaucoup aimé. Et puis, l'année prochaine, nous sautons le pas : nous partons, sacs au dos, faire le tour du monde pendant un an. Du coup, il nous semblait indispensable d'apprendre l'espagnol. Comme depuis 5 ans que nous sommes à Toulouse nous n'avons pas réussi à prendre des cours, cet été était la dernière limite pour déblayer le terrain. Nous avons donc décidé que ces vacances seraient studieuses et que nous prendrions une semaine de cours intensifs en Espagne. Alors pourquoi l'Andalousie? Parce qu'on avait entendu dire que c'était une belle région où ils parlent espagnol et non catalan comme à Barcelone, où ma foi, je serais bien allée. Et puis, Grenade me semblait prometteuse, même s'il est vrai que je n'ai pas ouvert un seul guide avant de me décider...

Nous nous sommes mariés le samedi 22 août 2009. Le dimanche, nous avons fait un retour de noce. Le lundi, nous avons ramené le matériel aux différents prestataires et le mardi, nous avons déprimé de nous retrouver seuls, dans un appartement sale et encombré des vestiges du mariage. Mercredi 26 août 2009, il était donc grand temps de partir!

Je tire mon chapeau à Renaud qui a tout organisé et qui s'est occupé de tout. Je lui dois une fière chandelle. La veille du départ, il a même appelé un hôtel pour réserver notre 1ère nuit, essayant d'expliquer qu'il ne parlait pas un mot d'espagnol à une réceptionniste qui apparemment ne parlait pas un mot de français et deux d'anglais.

Après un vol Girone - Grenade via Ryan Air, que je vous conseille pour les couleurs jaunes et bleues criardes qui vous empêchent de dormir tellement elles flashent (mais de toutes façons, les sièges sont tellement raides qu'on ne risque pas de s'assoupir), nous arrivons en plein coeur de l'Andalousie. Renaud a, encore une fois, géré comme une bête puisqu'une une 207 bleu roi, nous attend à l'aéroport! Nous traçons direction Lanjaron, petite ville thermale dans la chaîne de montagne des Alpujaras, à 2h de route, où nous attend notre chambre d'hôtel que Renaud avait réservée, la veille, par  téléphone. Mon chéri, t'es trop fort, il y a bien une chambre à notre nom : de Chior. J'adoooooore mon nouveau nom!

Ma mère m'avait envoyé un mail comme quoi le 27 août, à 0h30, on pouvait voir la  pleine lune mais aussi Mars éclairée, ce qui devait donner l'impression de voir 2 lunes. Comme ça ne se reproduira pas de notre vivant (ni de celui de nos enfants), nous avons pris la voiture pour essayer d'avoir une vue dégagée et admirer ce phénomène. Les montagnes ne nous ont pas permis de voir ça.... Dommage! J'avoue avoir été un peu frustrée! En effet, nous avions dîné à l'hôtel et il avait été plutôt difficile de veiller en attendant l'heure H. Il faut dire que nous n'avions pas particulièrement beaucoup dormi ces derniers temps.

Du coup, le lendemain, nous avons fait une bonne grasse mat'. C'est les vacances ou c'est pas les vacances? Puis, nous avons visité la petite ville de Lanjaron. Mignonne mais thermale. Comment je le sais? L'âge moyen de la population... (et le bâtiment de cure). Nous avons jeté un coup d'oeil à une petite église qui nous a beaucoup amusés : devant chaque rangée de banc, un ventilateur fixé au mur. Faut bichonner ses ouailles!

Avant de partir pour l'Espagne, nous avions l'intention de faire un peu de randonnée, avant de rejoindre la plage, puis de retourner à Grenade  pour prendre les cours d'espagnol. Je vous le dit tout de suite, si on a marché une demi-heure en tout, c'est bien le maximum. Nous avons donc visité quelques villages typiques et évidemment, très loins et très hauts. La route était étroite, elle tournait, elle montait, mais, ça va, les gens ne conduisaient pas comme des dingues. En même temps, on n'a pas croisé pas grand-monde. Le soir, on voulait dormir à Trévelez, autre petit village typique de montagne.

Nous ne nous y sommes même pas arrêtés. Nos sommes directement allés dans un hôtel repéré dans le guide vert d'où nous ne sommes pas ressortis avant le lendemain. D'ailleurs, le guide vert, c'est bien, mais les hôtels sont carrément d'un autre standing que dans le guide du routard.

Le choix de la plage fut difficile. Comme nous ne les connaissions pas, nous en avons choisie une au pif. La route était longue et tortueuse. J'avais l'impression que nous ne l'atteindrions jamais. Et puis, une erreur de navigation providentielle nous a permis de rejoindre une nationale horrible mais rapide. Le guide vert ne l'avait pas vraiment indiquée. Du coup, nous étions en train de nous taper toute la route touristique, certes jolie mais incroyablement plus longue. Cette nationale était vraiment laide : tout l'espace était envahi par des serres d'où viennent nos bonnes vieilles tomates!

Nous sommes ensuite arrivés assez rapidement à Roquetas-de-Mar, notre destination. Nous y sommes resté 10 minutes, le temps de boire un coca et de vider nos vessies. Cette ville était horrible. C'était une sorte de ville nouvelle, zone industrielle par endroit et un concentré de complexes hôteliers plus moches et imposants les uns que les autres. L'idée qu'on se fait de La Grande Motte, même si nous n'y avons jamais foutu les pieds!

Notre second choix s'est porté sur San José. Nous avons mis un temps qui nous a semblé infini pour y accéder. Je regrettais un peu d'avoir quitté nos montagnes, mais l'endroit me semblait plus vivable. Ce fut notre résidence pour les 2 jours suivants, puisque c'était la partie « plage » de notre séjour. Après avoir fait le tour des auberges de jeunesse (mais partager une chambre avec 3 autres personnes et dans des chambres séparées, ça le fait moyen pour une lune de miel...) et des hôtels, nous avons fait appel à l'office du tourisme qui nous a indiqué une chambre chez l'habitant. Impeccable!

Rien de très intellectuel ces 2 jours : plage, sieste, lecture et restos. C'est le but des vacances à la mer, non? Les restaurants n'étaient pas terribles : c'était des restos de bord de mer, pas bons ni bons marché. Nous avons même fait l'expérience d'une pizzéria où il était impossible de couper la pâte avec le couteau car elle était trop dure. Bonne crise de rire en voyant les voisins de table lutter à leur tour et faire gicler des bouts de pizza!

Côté baignade, nous avons fait la plage de San José, petite plage de cailloux, très fréquentée ; la plage de Los Genoveses, longue et agréable plage de sable à l'abri des pins mais pas du vent où nous avons passé une après midi ; une plage de culs-nus que nous avons atteint péniblement après une montée un peu raide, et d'où nous avons fait immédiatement demi-tour en découvrant les zizis au vent ; la plage de Monsul, un peu décevante quoique très jolie avec sable fin, eau claire et chaude.

On a craqué! Nous avons passé la nuit dans un 3*. Notre nuit de noce, la vraie et l'unique vu les tarifs!

Chambre avec un grand lit (chose pas présente partout!), un coin salon avec télé à écran plat, salle de bain avec baignoire et terrasse.
Dans l'hôtel, il y a 2 piscines : une à l'extérieure avec vue sur les montagnes et une seconde couverte, à côté de l'espace spa.
Comme on est des oufs, on prend un forfait massage détente. Soit, une heure de shiatsu chacun et trois-quart d'heure de hammam et jacuzzi avec thé, fruits et petits gâteaux.
Nous mangeons au restaurant le soir sur une terrasse très agréale en buvant un petit "tinto de la tierra" qui nous pète un peu la gueule! Nous nous endormons comme des bébés qui auraient un peu trop bu et mangé...

 

Le lendemain, nous avons le droit de rester jusqu'à 13h. Du coup, nous prenons un petit-déjeûner de malade et allons profiter de la piscine (pour prendre des petits coups de soleil). Nous en profitons pour mettre au point notre plan d'attaque : cette après-midi, nous allons à la plage!
L'idée de randonner est définitivement enterrée. Il aurait fallu se lever tôt pour éviter la chaleur... Et nous avons préféré glander, une fois n'est pas coutume!

Aïe, aïe, aïe! Je me suis arrêtée dans ma lancée et du coup, je n'ai pas du tout fini le récit de notre voyage de noce. Je reprend donc là où je m'étais arrêtée, 6 mois plus tôt!

Le dimanche après-midi, nous avons quittons la côte pour rejoindre Grenade afin de commencer les cours.

Nous avons rapidement trouvé le lieu pour déposer la voiture. Comme c'était à côté de l'école, nous sommes partis en repérage avec les bagages.

Nous nous sommes arrêtés pour boire un coup puis nous nous sommes gentiment dirigés chez notre hôtesse puisque pendant une semaine, nous allons vivre chez l'habitant(e).

Nous avons eu un petit coup de stress quand nous sommes arrivés parce que :

1/ l'interphone pour le numéro d'appartement de l'hôtesse ne fonctionnait pas ;

2/ Sa boîte aux lettres n'avait pas de nom et était ouverte;

3/ A la porte, personne ne nous répondait ;

4/ Quand, dans la journée, nous avions essayé de la joindre pour la prévenir de notre arrivée, nous n'avions pas réussi.

Du coup, nous sommes encore allés boire un coup, nous laissant jusqu'à 21h pour nous dire qu'il fallait se trouver un autre logement.

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