Nous souhaitions aller plusieurs jours dans la jungle. Nous avions longuement hésité sur l'endroit où faire cela.
Bien tentés par la réserve naturelle Pacaya Samiria, nous avons cherché le bureau du parc à Iquitos. Comme il a déménagé loin du centre ville, nous y allons en moto taxi. Les prix annoncés pour les guides étant assez élevés, nous décidons de suivre les Sarahs qui ont réservé un tour moins cher et assez loin d'Iquitos (~100 km), ce qui est plutôt bien car, à moins de 50 km, ce n'est pas de la forêt primaire (déforestation).
Les Sarahs sont 2 néo-zélandaises d'une 30aine d'années. Elles voyagent depuis de nombreuses années ensemble ou non dès qu'elles ont du temps et un peu de sous. L'une vit en Angleterre et l'autre en Nouvelle-Zélande. Nous nous sommes rencontrés autour d'une partie de Uno et de quelques bières lors de notre difficile traversée sur le San Fransisco à destination d'Iquitos.
Edgar, notre guide, vient nous chercher à 5h devant notre hôtel le vendredi matin. 2h de route en taxi jusqu'à Nauta puis 5h de bateau à moteur pour rejoindre le lodge. Sur le bateau, nous rencontrons Danièle et Ivan, suisses francophones qui font quasiment le même voyage que nous, accompagnés d'un prof de sport québécois. Il sont tous sympa et marrants.
Le lodge est situé au bout d'une rivière. Au delà de celui-ci, on ne peut naviguer que sans moteur. Ces terres font parties des basses terres de l'Amazonie. Elles sont donc entièrement recouvertes d'eau en saison humide et réapparaissent en saison sèche. L'amplitude de l'eau peut être de 16m me semble t-il. C'est pourquoi le lodge est construit sur pilotis. A l'arrivée, bonne surprise, la pompe à eau est cassée... nous n'aurons donc ni chasse d'eau, ni douche. Youpi. Mais bon, pas de problème, on est habitués avec le bateau ;)
Par ailleurs, nous n'avons pris que notre ½ bombe d'anti-moustiques... nous avons un stock de répulsif pour vêtements que nous avons eu la bonne idée de laisser dans notre sac à dos à Iquitos :(
Ces 4 jours de jungle nous ont permis d'entrevoir cet écosystème si particulier, ses richesses et comment la vie s'y organise.
Lors de nos balades dans la forêt et en barque nous avons découvert une flore et une faune très variées. Ca nous a aussi remis un peu en forme : marche forcée et pagayage cadencé. Nous avons donc observé de très nombreux oiseaux dont j'ai oublié les noms.
Point d'anaconda (seulement une trace dans les feuilles), ni de jaguar, ni de paresseux (grosse déception, on devait en voir à 99% à cette saison), ni de scorpion :( Par contre, une magnifique tarentule à pattes roses, quelques singes, des fourmis de feu (je peux vous dire que leurs piqûres sont douloureuses et qu'elles méritent leur nom), des termites anti-moustiques (on colle ses mains sur la termitière puis on s'écrase les bestioles sur la partie du corps à protéger) et une foultitude de moustiques qui m'ont défiguré (je me suis même fait bouffer la plante des pieds!).
Les arbres et plantes qui poussent dans cette région ont pour la plupart des propriétés très intéressantes qu'elles soient médicinale ou non. Ainsi nous avons eu le plaisir de voir (mais pas toujours de tester) : l'arbre à eau minérale (pour se désaltérer), l'arbre-viagra (qui sert aussi à se réchauffer), l'arbre-poison (pour enduire la pointe de ses flèches), l'arbre-beauté (qui fait disparaître tes vergetures en 36h chrono plus vite que la redoute), l'arbre-téléphone (on cogne dessus pour se signaler quand on est perdu), et quelques autres pour se purger ou pour soigner la lèpre ou le cancer ! A savoir, un bon nombre est hallucinogène!
Nous avons aussi pu tester pour vous le camping. Tel de fiers aventuriers, nous avons bravé la nature hostile et avons survécus à une nuit au cœur de la jungle. Nous arrivons à l'endroit choisi par notre guide après 2h de pagayage intensif au cours desquelles il nous faut éviter les filets de pêche étalés sur quasiment toute la largeur de la rivière. Les pêcheurs viennent du village voisin (à ~1 journée à la rame) et restent plusieurs jours sur place avant de ramener le poison au village. Notre campement est assez sommaire : une bâche sur le sol, 6 bâtons de bois plantés afin de fixer les moustiquaires et... ben et c'est tout ! On va se couper un arbre à la machette (c'est largement aussi efficace qu'une hache) afin de faire un feu et un banc pour nos petites fesses délicates. Puis nous dépeçons en partie le tronc d'un arbre pour fabriquer des assiettes (l'écorce repousse en 2 mois) et coupons des brindilles pour les fourchettes. Les verres sont moins naturels : bouteilles en plastique coupées en 2. Bon, on a quand même une marmite pour faire bouillir l'eau de la rivière afin de faire du café et de cuisiner de succulentes pâtes. Ce festin royal nous redonne les forces nécessaires pour aller chasser le caïman. Nous n'en verrons aucun ce soir là, seulement un gros crapaud... mais c'est ultra paisible et le ciel est magnifique : pas un nuage (et dire que quelques heures plus tôt on pensait devoir camper sous la pluie). Dodo bien mérité à même le sol avec les bruits de la jungle pour nous bercer :)
Sur le chemin du retour au lodge, nous expérimentons la pêche au piranha ! C'est assez facile et plutôt marrant ! Un petit bout de poisson sur l'hameçon, on jette la ligne dans l'eau, on fait quelques remous dans l'eau pour signaler que le repas est servi, on attend que ça tire un peu et hop, on a un piranha! A midi, on se repait du produit de notre pêche miraculeuse. Bon, y'a pas grand chose a bouffer sur le piranha... du coup, heureusement que y'avait pas que ça ;) (Chouette, encore du poulet!)
En aventuriers aguerris, nous nous lavons dans la rivière où plein de petits poissons viennent se frotter. Malheureusement ça sent un peu le gasoil.
Nous avons l'occasion de réitérer notre chasse au caïman. Alors qu'on rentrait encore une fois bredouilles après 2 longues heures de recherche, Edgar aperçoit, juste en arrivant au lodge, un bébé qu'il attrape pour nous le présenter : trop mignon :)
Une après-midi, nous visitons le village voisin à 1h30 en bateau à moteur. Il est construit comme tous les villages de la région : une place centrale (grande étendue d'herbe qui sert aussi de terrain de foot) autour de laquelle on trouve une école et un bar, puis des maisons le long d'un chemin qui part de cette place. Je brille par mes talents de sportif lors d'une partie de soccer endiablée pieds nus avec les jeunes du coin : je suis vraiment pas doué mais il leur manquait un joueur. J'en profite pour me faire un magnifique bleu à la cheville. Fin de l'après-midi au bar du village à se faire payer des coups par Edgar (générosité ou culpabilité de nous avoir traînés au match de foot?) avant de retourner au lodge. Sur le chemin du retour Julio qui conduit le bateau nous plante gentiment dans les fourrés (tous le monde lui criait « à droite » et il a tourné à gauche...).
Nous avons une pensée émue pour Seb et Darine qui se sont mariés ce jour-même. On boit un verre d'aguardiente à leur santé !
Sur le chemin du retour vers Nauta, nous nous arrêtons pour observer des nénuphars géants, puis au milieu du fleuve pour nager avec les dauphins... Bon, on nage d'un coté et les dauphins d'un autre... Visiblement ils n'ont pas envie de nous taper la bise. C'est quand même bien sympa et très rafraichissant sous ce soleil de plomb. Attention, il est interdit de pisser dans le fleuve : ça attire de dangereux parasites...
S'en suit un apéro et repas dans un village. Vous aurez compris que j'aime bien raconter les histoires de toilettes. Pour votre plus grand plaisir, en voilà une autre. Les Sarah et moi en cherchons. Il n'y en a point dans le café. Carina, la fille d'un des guide (Carlos) nous emmène dans une hospedaje (hôtel). C'est en fait une baraque en bois avec quelques lits séparés par des demi-murs. On la traverse et on arrive dans un jardin. Dans l'angle, à l'autre bout, sur pilotis, voilà ce qu'on cherche. Sauf que ce n'est pas comme en France, une cabane avec une porte et des dizaines d’araignées. Non, c'est une minuscule plateforme de bois, avec 3 marches pour y accéder, dont les « murs » arrivent à la taille, et où il n'y a ni porte, ni toit. La cuvette est en fait un siège en bois avec un trou au milieu qui donne directement sur le jardin en contrebas. Carina, qui est mignonne comme tout, fait la conversation aux filles qui font la queue, à 2 m de la 3ième qui tente de se soulager le plus discrètement possible!
Nous repartons pour quelques bonnes heures de bateau. On en profite pour discuter avec tout le monde et pratiquer un peu notre espagnol.
Retour en taxi de Nauta à Iquitos avec un chauffeur très précautionneux et très lent. En même temps tant mieux car un des autres taxi a réussi à renverser un type et le troisième un chien! :( La route est sacrement dangereuse pour les piétons qui sont en nombre et sans aucune lumière...
LA JUNGLE PRATIQUE
Réserve naturelle Pacaya-Samiria :
Apparement, 2 entrées possible au parc : une près de Nauta et une près de Lagunas.
Selon 2 touristes (que nous avons rencontrés plus tard) le prix est de 100 soles/jour/personne tout compris.
Trip 3 jours/4 nuits avec « Emerald Forest Expeditions » :
Prix : 100 soles/jour/personne tout compris (tarif après négociation).
Emmener du produit à moustique (peau ET vêtements), des lampes torches, du PQ, des manches et pattes longues (même si ça crève de chaud). Une bonne idée de Ian : la moustiquaire pour la tête (ridicule mais terriblement efficace).
Les Sarahs sont 2 néo-zélandaises d'une 30aine d'années. Elles voyagent depuis de nombreuses années ensemble ou non dès qu'elles ont du temps et un peu de sous. L'une vit en Angleterre et l'autre en Nouvelle-Zélande. Nous nous sommes rencontrés autour d'une partie de Uno et de quelques bières lors de notre difficile traversée sur le San Fransisco à destination d'Iquitos.
Edgar, notre guide, vient nous chercher à 5h devant notre hôtel le vendredi matin. 2h de route en taxi jusqu'à Nauta puis 5h de bateau à moteur pour rejoindre le lodge. Sur le bateau, nous rencontrons Danièle et Ivan, suisses francophones qui font quasiment le même voyage que nous, accompagnés d'un prof de sport québécois. Il sont tous sympa et marrants.
Le lodge est situé au bout d'une rivière. Au delà de celui-ci, on ne peut naviguer que sans moteur. Ces terres font parties des basses terres de l'Amazonie. Elles sont donc entièrement recouvertes d'eau en saison humide et réapparaissent en saison sèche. L'amplitude de l'eau peut être de 16m me semble t-il. C'est pourquoi le lodge est construit sur pilotis. A l'arrivée, bonne surprise, la pompe à eau est cassée... nous n'aurons donc ni chasse d'eau, ni douche. Youpi. Mais bon, pas de problème, on est habitués avec le bateau ;)
Par ailleurs, nous n'avons pris que notre ½ bombe d'anti-moustiques... nous avons un stock de répulsif pour vêtements que nous avons eu la bonne idée de laisser dans notre sac à dos à Iquitos :(
Ces 4 jours de jungle nous ont permis d'entrevoir cet écosystème si particulier, ses richesses et comment la vie s'y organise.
Lors de nos balades dans la forêt et en barque nous avons découvert une flore et une faune très variées. Ca nous a aussi remis un peu en forme : marche forcée et pagayage cadencé. Nous avons donc observé de très nombreux oiseaux dont j'ai oublié les noms.
Point d'anaconda (seulement une trace dans les feuilles), ni de jaguar, ni de paresseux (grosse déception, on devait en voir à 99% à cette saison), ni de scorpion :( Par contre, une magnifique tarentule à pattes roses, quelques singes, des fourmis de feu (je peux vous dire que leurs piqûres sont douloureuses et qu'elles méritent leur nom), des termites anti-moustiques (on colle ses mains sur la termitière puis on s'écrase les bestioles sur la partie du corps à protéger) et une foultitude de moustiques qui m'ont défiguré (je me suis même fait bouffer la plante des pieds!).
Les arbres et plantes qui poussent dans cette région ont pour la plupart des propriétés très intéressantes qu'elles soient médicinale ou non. Ainsi nous avons eu le plaisir de voir (mais pas toujours de tester) : l'arbre à eau minérale (pour se désaltérer), l'arbre-viagra (qui sert aussi à se réchauffer), l'arbre-poison (pour enduire la pointe de ses flèches), l'arbre-beauté (qui fait disparaître tes vergetures en 36h chrono plus vite que la redoute), l'arbre-téléphone (on cogne dessus pour se signaler quand on est perdu), et quelques autres pour se purger ou pour soigner la lèpre ou le cancer ! A savoir, un bon nombre est hallucinogène!
Nous avons aussi pu tester pour vous le camping. Tel de fiers aventuriers, nous avons bravé la nature hostile et avons survécus à une nuit au cœur de la jungle. Nous arrivons à l'endroit choisi par notre guide après 2h de pagayage intensif au cours desquelles il nous faut éviter les filets de pêche étalés sur quasiment toute la largeur de la rivière. Les pêcheurs viennent du village voisin (à ~1 journée à la rame) et restent plusieurs jours sur place avant de ramener le poison au village. Notre campement est assez sommaire : une bâche sur le sol, 6 bâtons de bois plantés afin de fixer les moustiquaires et... ben et c'est tout ! On va se couper un arbre à la machette (c'est largement aussi efficace qu'une hache) afin de faire un feu et un banc pour nos petites fesses délicates. Puis nous dépeçons en partie le tronc d'un arbre pour fabriquer des assiettes (l'écorce repousse en 2 mois) et coupons des brindilles pour les fourchettes. Les verres sont moins naturels : bouteilles en plastique coupées en 2. Bon, on a quand même une marmite pour faire bouillir l'eau de la rivière afin de faire du café et de cuisiner de succulentes pâtes. Ce festin royal nous redonne les forces nécessaires pour aller chasser le caïman. Nous n'en verrons aucun ce soir là, seulement un gros crapaud... mais c'est ultra paisible et le ciel est magnifique : pas un nuage (et dire que quelques heures plus tôt on pensait devoir camper sous la pluie). Dodo bien mérité à même le sol avec les bruits de la jungle pour nous bercer :)
Sur le chemin du retour au lodge, nous expérimentons la pêche au piranha ! C'est assez facile et plutôt marrant ! Un petit bout de poisson sur l'hameçon, on jette la ligne dans l'eau, on fait quelques remous dans l'eau pour signaler que le repas est servi, on attend que ça tire un peu et hop, on a un piranha! A midi, on se repait du produit de notre pêche miraculeuse. Bon, y'a pas grand chose a bouffer sur le piranha... du coup, heureusement que y'avait pas que ça ;) (Chouette, encore du poulet!)
En aventuriers aguerris, nous nous lavons dans la rivière où plein de petits poissons viennent se frotter. Malheureusement ça sent un peu le gasoil.
Nous avons l'occasion de réitérer notre chasse au caïman. Alors qu'on rentrait encore une fois bredouilles après 2 longues heures de recherche, Edgar aperçoit, juste en arrivant au lodge, un bébé qu'il attrape pour nous le présenter : trop mignon :)
Une après-midi, nous visitons le village voisin à 1h30 en bateau à moteur. Il est construit comme tous les villages de la région : une place centrale (grande étendue d'herbe qui sert aussi de terrain de foot) autour de laquelle on trouve une école et un bar, puis des maisons le long d'un chemin qui part de cette place. Je brille par mes talents de sportif lors d'une partie de soccer endiablée pieds nus avec les jeunes du coin : je suis vraiment pas doué mais il leur manquait un joueur. J'en profite pour me faire un magnifique bleu à la cheville. Fin de l'après-midi au bar du village à se faire payer des coups par Edgar (générosité ou culpabilité de nous avoir traînés au match de foot?) avant de retourner au lodge. Sur le chemin du retour Julio qui conduit le bateau nous plante gentiment dans les fourrés (tous le monde lui criait « à droite » et il a tourné à gauche...).
Nous avons une pensée émue pour Seb et Darine qui se sont mariés ce jour-même. On boit un verre d'aguardiente à leur santé !
Sur le chemin du retour vers Nauta, nous nous arrêtons pour observer des nénuphars géants, puis au milieu du fleuve pour nager avec les dauphins... Bon, on nage d'un coté et les dauphins d'un autre... Visiblement ils n'ont pas envie de nous taper la bise. C'est quand même bien sympa et très rafraichissant sous ce soleil de plomb. Attention, il est interdit de pisser dans le fleuve : ça attire de dangereux parasites...
S'en suit un apéro et repas dans un village. Vous aurez compris que j'aime bien raconter les histoires de toilettes. Pour votre plus grand plaisir, en voilà une autre. Les Sarah et moi en cherchons. Il n'y en a point dans le café. Carina, la fille d'un des guide (Carlos) nous emmène dans une hospedaje (hôtel). C'est en fait une baraque en bois avec quelques lits séparés par des demi-murs. On la traverse et on arrive dans un jardin. Dans l'angle, à l'autre bout, sur pilotis, voilà ce qu'on cherche. Sauf que ce n'est pas comme en France, une cabane avec une porte et des dizaines d’araignées. Non, c'est une minuscule plateforme de bois, avec 3 marches pour y accéder, dont les « murs » arrivent à la taille, et où il n'y a ni porte, ni toit. La cuvette est en fait un siège en bois avec un trou au milieu qui donne directement sur le jardin en contrebas. Carina, qui est mignonne comme tout, fait la conversation aux filles qui font la queue, à 2 m de la 3ième qui tente de se soulager le plus discrètement possible!
Nous repartons pour quelques bonnes heures de bateau. On en profite pour discuter avec tout le monde et pratiquer un peu notre espagnol.
Retour en taxi de Nauta à Iquitos avec un chauffeur très précautionneux et très lent. En même temps tant mieux car un des autres taxi a réussi à renverser un type et le troisième un chien! :( La route est sacrement dangereuse pour les piétons qui sont en nombre et sans aucune lumière...
LA JUNGLE PRATIQUE
Réserve naturelle Pacaya-Samiria :
Apparement, 2 entrées possible au parc : une près de Nauta et une près de Lagunas.
Selon 2 touristes (que nous avons rencontrés plus tard) le prix est de 100 soles/jour/personne tout compris.
Trip 3 jours/4 nuits avec « Emerald Forest Expeditions » :
Prix : 100 soles/jour/personne tout compris (tarif après négociation).
Emmener du produit à moustique (peau ET vêtements), des lampes torches, du PQ, des manches et pattes longues (même si ça crève de chaud). Une bonne idée de Ian : la moustiquaire pour la tête (ridicule mais terriblement efficace).