Concernant nos emplois, nous avons réfléchi longtemps à l'avance à la façon d'agir. Durant l'été 2009, Anne était en cours de stagiairisation au CHU. Elle devait être titularisé en novembre 2009. Elle avait donc le choix entre démissionner ou attendre cette date pour demander une disponibilité à l'hôpital. Cette disponibilité pouvait lui être refusée et il n'était pas du tout évident qu'elle l'obtienne. Dans ce cas, il y avait toujours la possibilité de l'abandon de poste, mais on ne savait pas trop si cela pouvait être source de problème et nuire a un hypothétique retour au CHU.
Cela collait d'ailleurs plutôt pas mal avec ma situation... Je travaille pour une SSII (société de service en informatique) et étant en inter-contrat à cette époque et pas sûr à 100% de rester à Toulouse au vu du contexte économique du moment. Bref, nous pouvions être amenés à déménager rapidement... Revenons à Anne, qui à obtenu sa démission pour... 6 mois plus tard
!!! J'ai appris un truc incroyable sur la fonction publique hospitalière : on ne démissionne pas, on attend gentiment d'être démissionné! Par ailleurs, il n'y a pas de période de préavis légale. Bref, attendre novembre 2009 pour demander une disponibilité risquait de prendre autant de temps voir plus car ils attendent d'avoir trouvé votre remplaçant pour vous laisser partir... Bon, coup de bol, on m'a retrouvé une mission proche de Toulouse.
Me concernant, n'ayant pas assez d'ancienneté dans mon entreprise pour obtenir un congé sabbatique, j'ai demandé un congé sans solde de 12 mois que mon employeur a accepté
! C'est quand même super appréciable, je ne risque pas de me retrouver au chômage pendant une période de durée indéterminée à notre retour. Anne, en tant qu'infirmière n'aura à priori aucun problème pour en retrouver
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