Armés de nos sacs à dos, nous sortons de l'aéroport. Maldita sea, está lloviendo! Nous qui croyions retrouver le beau temps et la chaleur, c'est raté! Nous prenons un bus puis le métro pour retrouver mes parents qui ont loué un appartement dans le quartier « providencia ». Nous marchons sous la pluie et c'est trempés que nous arrivons dans l'immeuble. Là, un portier nous ouvre la porte, un réceptionniste prévient mes parents que nous sommes là et nous patientons dans les moelleux canapés du hall au son du piano à queue. Non, non, nous ne nous sentons pas pouilleux. Oui, oui, c'est plutôt distingué, ici! Petite pause classe dans notre périple de routard. Ca va être chouette! L'appartement est très sympa et nous avons l'impression d'être un peu à la maison (nous sommes au 9ième étage)... mais avec une vue sur la cordillère (et pas sur le Dubliner)!

Après dix jours de vacances au Mexique, mes parents nous ont rejoint à Santiago. Au-delà de découvrir la ville et ses environs, nos retrouvailles avaient aussi pour but de nouer des liens avec ma famille du Chili. Car, comme vous ne le savez sûrement pas, mon grand-père était basque et un de ses frère était parti s'installer au Chili.  C'est sa fille Gachu, la cousine de ma mère, son mari Raoul et leurs enfants Rosemarie et Paul à qui nous rendons visite. Et pendant cinq jours, ils nous ont soignés aux petits oignons.


Au programme des visites :
- Le quartier Recoleta où était installé l'usine de chaussures où mon grand-oncle travaillait et la maison où il avait vécu, le cimetière où il a été enterré (je le mentionne car pour nous, européens, c'est un endroit très particulier. Ce lieu ressemble à une prison dont on aurait annexé les cellules. Santiago est une grande ville et il est difficile de trouver de la place que ce soit pour les vivants ou les morts!)


- Le centre-ville proprement dit, le marché, le cerro San Cristobal accessible en funiculaire. Grâce à la pluie des jours précédents, la vue est dégagée et nous permet de voir les montagnes qui encerclent la capitale. En effet, Santiago est entourée par la cordillère des andes et les andes de la côte.  


- Valparaison et Viña del Mar, sur la côte, villes accrochées à la montagne.



- Le vignole de Veramonte, afin d'acheter un petit cadeau pour la grand-mère de Sarah M. qui va nous accueillir la semaine prochaine à Auckland. (Pour ceux qui n'ont pas suivi, relire les articles "De Santa Rosa à Iquitos", "You're in the jungle baby", "Ayahuasca, expérience mystique et sensorielle" , "Puno", "La Paz et les transports boliviens")


Nous n'avons pas laissé notre estomac en reste. Nous avons dégustés de nombreux plats chiliens typiques que nous ont concocté Gachu et Rosemarie. Nous avons également goûté quelques vins qui nous ont bien plu. En particulier, merci à Paul qui nous a offert une bouteille qui ne verra malheureusement jamais la Nouvelle-Zélande! ;)


Quand j'étais petite, je trouvais très exotique l'idée d'avoir des cousins éloignés au Chili. J'ai donc été ravie de les voir et les revoir! J'espère que le lien ne disparaîtra pas : c'est à nous, nouvelle génération de le maintenir. Nous avons passé un très bon moment en famille et nous sommes très contents que mes parents aient fait le voyage pour nous retrouver (en dépit des heures d'avion interminables, des escales à Miami/Dallas et Mexico, du stress de rater les correspondances...)

S'achèvent ici en beauté cinq mois de ballade sur le continent sud-américain. Nous décollons dans quelques heures... Une page se tourne... De nouvelles aventures nous attendent!



SANTIAGO PRATIQUE
 
 
Bus aéroport - Pajaritos : 1400 pesos/p - 2 sociétés (Tur-bus et Centropuerto)
Métro Pajaritos - Centre-ville : 520 pesos/p
 
Possibilité de prendre une navette ou un taxi (~16000 pesos pour le taxi)
 
Il n'y a rien d'autre dans cette rubrique car cette semaine de vacances est à la fois le cadeau des mes 30 ans et notre noël.