Il y a une loi dont je ne me rappelle pas le nom (merci d'aller vérifier sur Wikipédia) qui dit que quoi que tu fasses, quelle que soit ton expérience des bus, le suivant ne sera pas foutu comme le précédent et tu ne peux pas apprendre les leçons du bus passé...
Par exemple, la télé n'est jamais bien placée. Celle du voisin l'est toujours mieux. Si tu prends un siège dans le milieu du bus, tu peux être sûr que la télé sera au-dessus de ta tête et que pour regarder le film, il te faudrait tes jumelles (qui sont au fond de ton sac, dans la soute). Si tu prends le siège tout devant, devant la vitre panoramique (la dernière fois, il y avait une télé au pied de chaque couple de siège), la télé sera énorme et bombée et tu ne pourras voir que la moitié du film (droite ou gauche). Et quand, un jour béni, la télé sera de taille correcte, à une distance respectable, ils ne passeront pas de film...
Il faut savoir que nous avons parfois la chance de voir trois fois le même! Ca a été le cas pour un merveilleux navet avec Antonio Banderas dont nous avons vu un tiers, en anglais, au Pérou (puis les gens ont râlé parce qu'ils ne comprenaient rien et comme le préposé au ciné n'a pas su trouver « espagnol » dans le menu du DVD, on a eu droit à une version piratée et doublée en espagnol de « Prince of Persia ») ; en entier, en espagnol sous-titré anglais dans le train pour Uyuni (mais on était en première classe!) et en espagnol, à minuit passé dans un bus argentin...
Tout dépend des compagnies, des techniciens, mais le son est plus qu'aléatoire. Il y a les bus où on ne peut pas ignorer le film, même avec les meilleures boules quiès du monde ; les bus où on a beau augmenter le son du sonotone, on capte rien et les bus où on a le film en morse car le haut-parleur est mal connecté!
Et des fois, on a droit à de la musique et bizarrement, les haut-parleurs marchent toujours trop bien... Les flûtes boliviennes sont un peu lassantes au bout de 5h de trajet! Mais c'est toujours mieux que la sono des téléphones portables...
Au Brésil, j'avais déjà fait allusion aux toilettes dans le bus. Je vais en remettre une couche. Avant d'acheter le billet, il faut demander s'il y a des toilettes dans le bus. La réponse est quasi toujours « Oui ». Du coup, il faut IMPERATIVEMENT demander si elles fonctionnent! Parce que ça ne va pas de soi... Il m'est arrivé de descendre en catastrophe dans des toilettes publiques, alors que le bus était arrêté au milieu d'un carrefour pour une durée et une raison indéterminées... Je n'avais pas eu le temps de prévenir Renaud donc je ne vous dis pas le stress que le bus reparte sans moi, me laissant sans argent, avec un rouleau de PQ à moitié entamé comme moyen de subsistance...
Je souhaiterais faire remarquer que, compte tenu que nous n'avons pas encore eu d'accident (à part celui de La Paz où le piéton est mort, mais nous nous n'avons pas eu une égratignure...), la présence de Saint-Christophe sur le rétro du chauffeur, pour peu rassurante qu'elle soit, est assez efficace!
Au Pérou et en Bolivie, des prédicateurs venaient finir de nous apaiser en assurant que Jésus veillait sur nous!
Enfin, au Pérou, quelqu'un filmait la montée dans le bus. Comme nous voulons apparaître sous notre meilleur jour, nous sourions. Ce sourire reste un peu figé quand finalement nous comprenons que ce film servira à identifier les corps en cas d'accident mortel! Bon appétit, bien sûr!
Tiens, ça m'amène à vous parler du service restauration... Au petit-déj, je ne sais pas ce que je préfère : crackers sans gras, sans sel et petits gâteaux hyper sucrés (pas de diabète mais du cholestérol?) ou sandwich au salami aussi caoutchouteux que l'emballage...
Par exemple, la télé n'est jamais bien placée. Celle du voisin l'est toujours mieux. Si tu prends un siège dans le milieu du bus, tu peux être sûr que la télé sera au-dessus de ta tête et que pour regarder le film, il te faudrait tes jumelles (qui sont au fond de ton sac, dans la soute). Si tu prends le siège tout devant, devant la vitre panoramique (la dernière fois, il y avait une télé au pied de chaque couple de siège), la télé sera énorme et bombée et tu ne pourras voir que la moitié du film (droite ou gauche). Et quand, un jour béni, la télé sera de taille correcte, à une distance respectable, ils ne passeront pas de film...
Il faut savoir que nous avons parfois la chance de voir trois fois le même! Ca a été le cas pour un merveilleux navet avec Antonio Banderas dont nous avons vu un tiers, en anglais, au Pérou (puis les gens ont râlé parce qu'ils ne comprenaient rien et comme le préposé au ciné n'a pas su trouver « espagnol » dans le menu du DVD, on a eu droit à une version piratée et doublée en espagnol de « Prince of Persia ») ; en entier, en espagnol sous-titré anglais dans le train pour Uyuni (mais on était en première classe!) et en espagnol, à minuit passé dans un bus argentin...
Tout dépend des compagnies, des techniciens, mais le son est plus qu'aléatoire. Il y a les bus où on ne peut pas ignorer le film, même avec les meilleures boules quiès du monde ; les bus où on a beau augmenter le son du sonotone, on capte rien et les bus où on a le film en morse car le haut-parleur est mal connecté!
Et des fois, on a droit à de la musique et bizarrement, les haut-parleurs marchent toujours trop bien... Les flûtes boliviennes sont un peu lassantes au bout de 5h de trajet! Mais c'est toujours mieux que la sono des téléphones portables...
Au Brésil, j'avais déjà fait allusion aux toilettes dans le bus. Je vais en remettre une couche. Avant d'acheter le billet, il faut demander s'il y a des toilettes dans le bus. La réponse est quasi toujours « Oui ». Du coup, il faut IMPERATIVEMENT demander si elles fonctionnent! Parce que ça ne va pas de soi... Il m'est arrivé de descendre en catastrophe dans des toilettes publiques, alors que le bus était arrêté au milieu d'un carrefour pour une durée et une raison indéterminées... Je n'avais pas eu le temps de prévenir Renaud donc je ne vous dis pas le stress que le bus reparte sans moi, me laissant sans argent, avec un rouleau de PQ à moitié entamé comme moyen de subsistance...
Je souhaiterais faire remarquer que, compte tenu que nous n'avons pas encore eu d'accident (à part celui de La Paz où le piéton est mort, mais nous nous n'avons pas eu une égratignure...), la présence de Saint-Christophe sur le rétro du chauffeur, pour peu rassurante qu'elle soit, est assez efficace!
Au Pérou et en Bolivie, des prédicateurs venaient finir de nous apaiser en assurant que Jésus veillait sur nous!
Enfin, au Pérou, quelqu'un filmait la montée dans le bus. Comme nous voulons apparaître sous notre meilleur jour, nous sourions. Ce sourire reste un peu figé quand finalement nous comprenons que ce film servira à identifier les corps en cas d'accident mortel! Bon appétit, bien sûr!
Tiens, ça m'amène à vous parler du service restauration... Au petit-déj, je ne sais pas ce que je préfère : crackers sans gras, sans sel et petits gâteaux hyper sucrés (pas de diabète mais du cholestérol?) ou sandwich au salami aussi caoutchouteux que l'emballage...